JEUDI 31 MAI : JOURNÉE MONDIALE SANS TABAC 2018

Le tabagisme est un important facteur de risque pour l'apparition de cardiopathies coronariennes, d'accidents vasculaires cérébraux et de maladies vasculaires périphériques.

Malgré les effets nocifs connus du tabac sur la santé cardiovasculaire, ainsi que l'existence de solutions permettant de réduire les décès et les maladies connexes, une grande partie du public à une faible connaissance du fait que le tabac est l'une des principales causes de maladie cardiovasculaire.

La Journée mondiale sans tabac 2018 sera l’occasion pour l'OMS d’encourager les états à mettre en place son plan MPOWER :

M pour « Monitor » : encourager les gouvernements de tous les pays à surveiller la consommation de tabac.

P pour « Protect » : le tabagisme passif tue environ 12 % de non fumeurs par an.

O  pour « Offer » : offrir une aide à ceux qui veulent arrêter.

W pour « Warn » : met en garde contre les ravages de la cigarette.

E pour « Enforce » : l’interdiction de publicité

R pour« Raise » : augmentation des taxes

Par contre pas de V pour VAPE: encourager les fumeurs à utiliser la E-cigarette comme moyen efficace de se sevrer du tabac.

En adoptant le vapotage, vous éviterez de vous empoisonner avec les goudrons et autres substances chimiques qui sont toujours mélangées à votre tabac, cause de cancer très grave.

Une récente étude britannique souligne ainsi la moindre toxicité de la cigarette électronique comme alternative au tabac. Dans un article paru début février dans la revue scientifique Annals of Internal Medicine, des chercheurs britanniques ont mis en évidence la sécurité de la cigarette électronique comme alternative au tabac après avoir mesuré sur la durée les taux de substances cancérigènes dans l’urine et la salive de près de 200 de participants.

En particulier, tandis que les études précédentes portaient sur les substances dans les liquides de vapotage plutôt que sur les vapoteurs eux-mêmes, les chercheurs notent que le taux de nitrosamines, impliquées dans le cancer du poumon, est réduit de 97 % chez les vapoteurs exclusifs par rapport aux fumeurs.

Alors que 34 % des 15-75 ans fument en France, et que certaines associations anti-tabac rechignent encore à recommander la cigarette électronique comme alternative au tabagisme, ces dernières études devraient permettre de réduire le pourcentage de la population qui grille encore du tabac, en stagnation, voire en hausse dans de nombreux pays. En France, l’Institut National de Prévention et d’Éducation pour la Santé notait ainsi récemment que le passage complet de la cigarette au vapotage ne concernait que 6 % des fumeurs. Tandis que 98 % des vapoteurs sont d’ex-fumeurs.

Plutôt que d’encourager une politique du tout ou rien, ne vaudrait-il donc pas mieux encourager les fumeurs à vapoter ?